Finance verte : l'adaptation de la finance à l'environnement

15 avr. 2021

Tout ce qu'il faut savoir sur la finance verte et ses possibilités d'investissement

Finance verte : l'adaptation de la finance à l'environnement
Depuis plusieurs années maintenant, la lutte contre le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations des institutions et des entreprises. De plus en plus d’investissements socialement responsables font leur apparition, tout comme de nouveaux critères financiers environnementaux. 

Mais alors, qu’est-ce que la finance verte ? Comment y participer ? Nous répondrons à toutes vos interrogations à travers ce guide. 
 
 

Qu’est-ce que la finance verte ? 


La finance verte, c’est favoriser la transition énergétique et lutter contre le réchauffement climatique grâce à des actions et des opérations financières en orientant les investissements vers des activités à faible émission de gaz à effet de serre. 

Plusieurs produits et supports existent pour investir dans la finance verte :  
  • Des livrets 
  • Des comptes à terme 
  • Des obligations  
  • De l’assurance-vie 
Tous les secteurs d’activité sont amenés à faire leur transition énergétique et sont ainsi tous concernés par la finance verte. 

Cependant, elle n’est pas clairement définie officiellement et juridiquement. Certaines entreprises parlent donc de projets verts pour des projets qui s’apparentent plutôt à du greenwashing par manque de vérification.  

Afin de pallier ce problème, la Commission Européenne s’apprête à rédiger une définition claire et précise de la finance verte afin d’encadrer son utilisation et d’éviter les abus des acteurs. 
 
 

Les objectifs de la finance verte 


La finance verte a pour objectif de préserver tout ce qui touche la cause environnementale et qui favorise la transition énergétique à savoir : lutter contre le réchauffement climatique, réduire la pollution de l’air, l’eau et le sol, ou encore la protection de la biodiversité. 

Il faut donc sensibiliser les investisseurs au changement climatique et en faire des acteurs dans la transition énergétique, puisque l’épargne est en 6ème position parmi les 10 secteurs qui émettent le plus de CO2 notamment via les PEL ou les Livrets A.  

L’objectif est donc de pousser les épargnants à investir dans des livrets ou des fonds plus verts. 
 
 

Les outils de la finance verte 


La finance verte dispose donc de plusieurs labels permettant d’adapter vos décisions en fonction de vos convictions.  

Parmi eux on trouve les fonds labellisés Greenfin, qui ont été créés par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et qui visent à favoriser la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que l’accélération de la transition énergétique. 

Il existe deux fonds Greenfin : 
 
  • Les fonds verts, principalement investis dans des actions ou obligations, et qui sont dédiés à des investissements dans des industries environnementales et des solutions en faveur de la transition énergétique comme les énergies renouvelables, les Green Tech ou les sociétés de la santé 
  • Les obligations vertes, qui sont l’un des principaux outils de la finance verte et qui ont été mises en place par des institutions comme la banque mondiale avec comme objectif de financer des projets dans les énergies renouvelables 

Autre outil majeur de la finance verte, les fonds labellisés ISR. Ces fonds vous permettent d’investir dans des entreprises qui prennent en compte les enjeux sociaux et environnementaux de la société et qui contribuent à la transition énergétique. 

Il vous est également possible d’investir dans la transition verte par le biais de votre contrat d’assurance-vie avec un PEE ou un PERCO puisque votre entreprise doit vous proposer à minima un fonds solidaire. De plus, en ce qui concerne les contrats en unités de compte, ces derniers se doivent d’intégrer au moins un fonds ISR. 
 
 

Les origines de la finance verte 


Les premières obligations vertes ont été créées à San Francisco en 2001 pour financer l’électricité solaire. La Banque Européenne d’Investissements suit le mouvement puisqu’en 2007 elle crée à son tour des obligations vertes, suivie par la Banque Mondiale en 2008, avec la création d’une obligation verte à laquelle 185 pays ont participé.  

La création de ces investissements s’est poursuivie depuis 2008 par des institutions mais aussi des entreprises, des municipalités ou encore des souverainetés. En 2016, la première obligation souveraine verte a été créée dans les pays émergents.  
 
 

La finance verte aujourd’hui 


En 2019, le cap des 100 milliards de dollars d’obligations vertes sur le marché mondial a été franchi. La France est le premier pays émetteur d’obligations vertes devant les Etats-Unis, en émettant un total de 15,3 milliards de dollars en obligations.  

Cette place peut s’expliquer par l’implication des grands émetteurs français ainsi que des grandes banques, qui se sont tous mobilisés pour cette transition énergétique, parmi lesquels on retrouve Engie, la Banque Postale ou encore la SNCF. 

La présidente de la BCE a d’ailleurs annoncé en 2019 qu’elle souhaitait intégrer les finances vertes aux actions de la banque centrale européenne dans l’objectif de lutter contre le réchauffement climatique.  

De plus, la Commission Européenne a annoncé en janvier 2020 vouloir accompagner les pays les moins avancés dans leur transition écologique grâce à un investissement de près de 100 milliards de d’euros. 
 

La finance verte représente donc le monde de demain, permettant à tous les investisseurs d’avoir un impact sur la transition écologique en cours dans le monde entier, ainsi que dans la préservation de l’environnement. Cependant, la finance verte a besoin d’un cadre, notamment avec des critères qualifiants afin de diffuser les bonnes pratiques auprès des entreprises et autres acteurs. 
 

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